Je pense, à moins de faire preuve de lâcheté, qu'il faut parfois exprimer ses indignations ou ses révoltes. On ne peut tout accepter.....tout justifier....et ne pas dire à un moment donné : NON !
Merci à Bernard DIO pour le message dont j'ai pris connaissance ce matin et qu'il m'autorise à mettre sur mon blog.....
Daniel
Mon très cher Daniel,
j'ai apprécie ton indignation quant au texte lu au salon du livre et je tenais à te livrer aussi la mienne que tu peux insérer dans ton blog:
L'Académie de Maurienne que je représente, ne peut en aucun cas cautionner la présentation de textes aussi vulgaires qui sont la honte de notre langue.
j'ai apprécie ton indignation quant au texte lu au salon du livre et je tenais à te livrer aussi la mienne que tu peux insérer dans ton blog:
L'Académie de Maurienne que je représente, ne peut en aucun cas cautionner la présentation de textes aussi vulgaires qui sont la honte de notre langue.
Comment pouvoir inculquer à nos enfants et aux autres pays la finesse et le raffinement de notre langage quant d'aucuns s'autorisent à laisser lire en public de telles abjections.
L'Académie qui se veut être garante de notre patrimoine linguistique, qui a crée un comité de défense de la langue française ne peut se taire devant cette "aberration", d'autant que le salon du livre d'Hermillon est le symbole d'une qualité littéraire évidente, non seulement de notre vallée, mais aussi de toute la nation, tant son retentissement s'est amplifié au fil des années.
Comment, après celà, pouvoir sanctionner dans notre enseignement ceux qui dénaturent notre syntaxe et notre vocabulaire.
En notre temps, nos paroles, pour nous aussi, étaient souvent peu châtiées, mais dès que nous retrouvions les bancs de l'école et nos portes plumes, nous avions au moins l'intelligence et le respect de retrouver la quintessence de notre langue.
Ce n'est pas en permettant officiellemnt des mots aussi licencieux dans une enceinte aussi prestigieuse que nous redonnerons au vrai français la place prépondérante qu'il a toujours tenue dans les siècles.
Quel exemple pour une jeunesse en quête d'un devenir ardu ?
Au nom de notre groupe, je ne pouvais que m'indigner même si de nos jours certains académiciens, censés être les gardiens de la pureté et la pérennité de notre vocabulaire, inscrivent dans nos dictionnaires des vocables, qui mettraient en fureur nos écrivains et nos littérateurs qui ont fait les beaux jours de notre renommée.
Je souhaite qu'à l'avenir, dans un élan de fierté retrouvée, nous retrouvions enfin les fondements de la langue française, incomparble de richesse et de beauté.
Le président de l'Académie de Maurienne
Bernard Dio
Le président de l'Académie de Maurienne
Bernard Dio
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